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Le slogan c’est « DEFIEZ LE GEANT ATLAS »

 

VENDI, VIDI, …. Mais on ne vainc pas l’Atlas et ne le défie pas qui veut, c’est lui qui te lance un défi!

Restons humble et commençons par le remercier de nous avoir fait bénéficier de conditions météos incroyables, de nous avoir octroyé le droit de venir « s’éclater »au figuré pas au propre sur ses sommets et enfin de nous avoir offert de tels paysages.

 

Il nous a obligé à aller puiser au plus profond de nous-même les ressources nécessaires tant physiques que mentales pour continuer et chacun d’entre nous à eu, au moins une fois lors de ces terribles montées, cette pensée : je cite : « C’est la dernière fois, faut vraiment que j’arrête ces conneries ».

 

L’Atlas c’est une aventure à partager.

Tout d’abord avec tes amis de l’USY, mais aussi avec les bénévoles au village de l’UTAT, les autres traileuses et traileurs aux ravitos et sur les sentiers, avec les « locaux » au détour d’un chemin.

 

Et surtout ne pas oublier la « récup » à Marrakech

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Nous vous proposons un jeu de relai où chacun a pausé une question de manière aléatoire sur l’aventure vécue lors de ce trail

 

 

Question de Cédric Meyrat à Claudine Martin

 

            Question de Cédric

 

Quelles étaient tes attentes par rapport à cette aventure et ont-elles été comblées ?

 

Réponse de Claudine

 

En toute franchise, la première attente que j’avais était d’ordre purement pratique, comme avant chaque trail : espérer des conditions météo clémentes, surtout à 3000 m et plus d’altitude !

Alors là, j’ai été plus que comblée puisque nous avons eu droit à une avalanche … de soleil et de ciel bleu durant tout notre séjour à l’Atlas.

Sinon, je partais vraiment en mode « découverte »… et je n’ai pas été déçue bien au contraire, je suis rentrée enrichie de tout ce que j’ai pu voir, sentir, goûter, toucher :

Un lieu insolite, des paysages incroyables, une population indigène qui vit dans des conditions plus que précaires, des gens passionnés aussi bien les participant(e)s que les bénévoles, une organisation de fou.

Mais je crois que la seule vraie attente que nous avons tous en faisant ce sport est de se retrouver seul face à soi-même, perdu dans l’immensité de ce paysage, pour dépasser ses limites et faire un voyage intérieur parfois aussi sinueux et semé d’embûches que le chemin extérieur. Une fois encore, j’ai fait un magnifique voyage.

 

Question de Claudine Martin à David Mogis

 

Question de Claudine

 

David d’abords merci tu es un super GO ! Ensuite, je voulais te tirer un grand coup de chapeau pour ta performance (si, si j’ai bien 

Noté performance) sur 26 km mais en fait j’aurais voulu savoir : à part le tajine chez Juju 

Qu’as tu préféré lors de ces 4 jours a l’Atlas et a contrariori ce que tu as le moins aimé et pourquoi ?

Réponse de David

 

Je devrais répondre le thé Marocain à la menthe, mais sportivement, j’ai beaucoup aimé l’ambiance du camps UTAT, un échange très chaleureux que j’ai aussi pu retrouvé le long du parcours, aussi la topographie du lieu qui est vraiment spécial par l’altitude, les indigènes et le climat.

Je ne peux pas dire directement que j’ai pas aimé, mais que j’ai mal évalué, se fut ma course que j’ai sous estimé par la difficulté du lieu qui à rien avoir avec une montée juracienne de chez nous, mais les pensées négatives voir agressives pour cette fichu dernière montée (1000 mètres) sont déjà oubliée. Je te remercie encore de ton soutien précieux sur les derniers kilomètres qui fut dur.

 

Question de David Mogis à André Contesse

 

                                   Question de David

 

Tout d abord félicitations pour ta belle performance à l ultat, voici ma question ; ça te fait quoi de te retrouver dans les montagnes de l Atlas 

Avec comme objectif le challenge avec ses 68 klm et 4000 mètres de dénivelé ?

 

Réponse d’André

 

Merci ! Disons que le dénivelé associé à l’altitude fait tout de même un peu peur, et je n’étais pas sûr d’arriver à enchaîner deux courses. Au final tout s’est bien passé le moment le plus dur fut le dernier becquet du 42 km à ce moment là je ne pensais pas pouvoir remettre ça le lendemain mais à ma grande surprise la deuxième

course m’a presque semblé facile ;

le trail semble être moins traumatisant que la course sur route ! Je garderais un souvenir inoubliable des paysages Grandioses traversés, du lever de soleil au premier col du matin et des villages

berbères hors du temps, une très belle expérience !!!

 

Question d’André Contesse à Pierre Laurent Haesler

 

Question d’André

 

Toi qui es géologue de formation, comment t’es tu senti dans cet univers très minéral qu’est l’Atlas marocain ? Avez vous fait la course en duo avec Michèle, qui a tiré qui ?

 

Réponse de Pierre Laurent

 

Je me suis senti comme un enfant dans un magasin de jouets ! Les roches sont de toutes origines, effusives (volcaniques), intrusives (« granites ») et sédimentaires tout cela de l’ère primaire à l’ère quaternaire donc sur une période de plus de 1000 millions d’années ! Cela veut dire des origines beaucoup plus anciennes et variées que nos alpes ! C’est une foison de couleurs, de structures, de compositions, de formes comme je n’avais jamais vu au même endroit.

L’allure actuelle de cette chaîne de montagne est due principalement aux mouvements du cycle alpin (env.60 millions d’années). Toutefois l’érosion glaciaire et fluviale ont sculpté et accentué le relief.

Même si nous étions proches, nous n’avons pas vraiment couru ensembles, Michèle et moi. Je trouve difficile, lors d’une longue course, d’avoir toujours le même rythme. (Même si Michèle est un vrai métronome !) J’étais très fier d’avoir terminé quelques 5min avant elle ! Mais n’oublions pas qu’elle avait fait un super marathon le jour avant et pas moi !!

Pierre-Laurent

 

Question de Pierre Laurent Haesler à Fabienne Mogis

 

                                   Question de Pierre Laurent

 

Le contact avec les berbères a été, me semble-t-il, réduit strictement à leurs marchandages incessants. Et toujours uniquement avec des hommes ! Nous n’avons eu aucun échange avec des femmes. On les a juste croisées en course et vues de très loin au village. As-tu été surpris comme moi ? Frustrée ? Aurais-tu souhaité pouvoir échanger avec ces femmes ?

Avoir aussi un contact plus « sympathique » avec les hommes ?
Penses-tu que les organisateurs peuvent, doivent faire quelque chose dans ce sens ?

 

                                   Réponse de Fabienne

 

Effectivement, à chaque passage entre le bâtiment où nous logions (Club Alpin Français) et les tentes de l’organisation (départ/arrivée, repas, etc.) nous étions abordés par des vendeurs de bijoux et de pierres de manière très insistante. Je me suis vite rendue compte que le seul moyen d’y échapper était de ne pas regarder les objets proposés et de ne pas répondre à leurs propositions, quitte à paraitre malhonnête.
Toutefois, les voyant camper dans des petites tentes-iglou au pied du mur du CAF, j’ai également compris qu’ils étaient venu spécialement à Oukaimeden pour la manifestation afin de gagner quelques sous.
Du coup, je préfère garder en souvenirs ce que j’ai vu pendant la course. Certes les hommes nous ignorent sur notre passage ou ne savent pas comment réagir. Il faut dire que nos tenues de traileuses ne correspondent pas vraiment aux habits que leurs coutumes imposent aux femmes, je peux comprendre leur réaction. Quant aux femmes croisées ci et là, souvent avec un enfant attaché dans le dos, tirant une vache et deux chèvres (seule richesse d’une famille berbère) les regards échangés étaient accompagnés d’un sourire discret. Pour ma part un peu gênée de les voir afférées à leur dur labeur alors que je m’imposais un effort totalement inutile.
C’est avant tout l’aventure sportive et humaine partagée avec les autres trailers et les compagnons de l’USY que je retiendrai. Les échanges sur les deux parcours, particulièrement le magnifique levé du soleil et la 1ère partie du marathon de l’Atlas avec Claudine, mais aussi de retrouver des traileurs sur la Virée d’Ikkiss le 2ème jour pour se soutenir et s’encourager dans les interminables montées et avant tout, les émotions démultipliées par la beauté du paysage et la fatigue de l’effort partagées avec la fine équipe durant tout le séjour.

Je ne pense pas que l’organisation doive changer quelque chose. Nous choisissons d’aller courir dans un pays où les coutumes et les traditions sont différentes, même si parfois elles peuvent nous déranger, à nous de nous y adapter.

 

Question de Fabienne Mogis à Michèle Paillard

 

Question de Fabienne 

 

Comme ces quelques lignes ne suffiront pas à décrire le magnifique levé du soleil que nous avons eu, ni les magnifiques paysages que nous avons vu défiler et encore moins les interminables montées que nous avons dû affronter sur ces 2 parcours, je te propose de nous raconter une (ou plusieurs) rencontre(s) que tu as faite(s) durant cette aventure.  

Trailer ou/et indigène, décris-nous ce que tu as partagé et appris grâce à cette rencontre, même s’il ne s’agit que d’un regard échangé.

 

Réponse de Michèle

 

Comme je ne suis effectivement pas très bavarde de nature et encore moins en course, les échanges et les rencontres passent beaucoup par le regard et l’émotion …

*Tout d’abord le regard que l’on s’échange sur la ligne de départ, un peu tendu, déjà dans le vague de la suite

*Le beau regard de cette petite fille berbère toute timide, un peu à l’écart des autres, qui s’est illuminé quand je lui ai fait un petit signe …

*Celui de cette jeune femme qui conduisait une vache et quelques chèvres sur le sentier et qui tout doucement m’a demandé si j’avais du chocolat..

*celui des plus anciens dans les villages qui ne comprennent pas…

*celui de ces adolescents tout embarrassés au passage d’une femme…

* celui hagard du traiteur en difficulté assis sur son caillou que tu essayes d’encourager à continuer…

*  celui de l’arrivée, embué de larmes, dans les bras les uns des autres, l’émotion simple, pure que tu échanges avec ton équipe et avec d’autres avec qui tu as fait un bout de chemin (je pense à Séverine jeune traileuse française avec qui j’ai “croché » dans les montées difficiles avant qu’elle ne me laisse filer dans le plus grand respect, et que j’ai attendu à l’arrivée pour la serrer dans mes bras)

* et finalement celui que j’ai eu la chance de poser sur ces montagnes impressionnantes de l’Atlas, en dépaysement complet

Merci l’Atlas c’était un honneur de fouler tes sentiers, un honneur qui se mérite dans l’effort !!

 

Question de Michèle Paillard à Cédric Meyrat

 

                                   Question de Michèle

 

À quoi pensais -tu pendant la Course dans les bons moments et dans les passages difficiles ? Qu’est-ce qui te motivait ?

 

                                   Réponse de Cédric

 

La première course était un marathon de 42km avec 2600m de D+. Comme à mon habitude, je suis parti en queue de peloton et je me suis fait rapidement distancer. Dans les premiers kilomètres, j’ai croisé quelques indigènes avec leur âne chargé ; certain avec des lampes frontales et d’autres non. Je longeais une piste montante, dans une nuit sans lune mais étoilée. Des chiens aboyaient et je les entendais de mieux en mieux. Au bout de 3 km environs j’ai entendu un bébé pleurer ; à la lueur de ma frontale, j’ai distingué des maisons en pierre et j’ai réalisé que nous traversions un village, sans aucune lumière. A ce moment-là, je me suis senti envahi par une très forte émotion et j’ai senti des larmes monter dans mes yeux. Non, je n’étais pas triste, mais simplement ému de me retrouver dans une telle situation, d’avoir la chance de pratiquer mon sport favori sur le continent africain pour la première fois et de vivre une situation inédite, sous la voûte céleste.

Dans les 4 km de montée qui ont suivi, je me suis fait rattraper par le dernier coureur et j’ai pu discuter avec les « serre-file » ou coureur balai chez nous 😉. Je les ai rassurés sur mon état de forme et leur ai expliqué que je partais toujours très doucement. Avant la fin de cette première montée avec 400m de D+ je rattrapais déjà une concurrente et me suis retrouvé seul à nouveau. J’ai l’habitude d’être à l’arrière en compétition, donc pas de soucis de confiance sur ce premier tronçon. Du 10ème au 16ème km il y avait une longue descente sur une piste bien défoncée, mais qui a constitué un terrain de jeu idéal pour moi ; j’ai du rattrapé une dizaine de personne au moins, et c’était assez euphorisant. Je jetais régulièrement un coup d’œil au cardio pour ne pas me mettre dans le rouge. Puis le parcours a traversé un village avec des enfants qui nous remettait sur le droit chemin si on essayait de le quitter ; ils disaient tous « Bonjour Silo ». Nous avons ensuite suivi le lit plus ou moins asséché d’une rivière (l’oued Ourika pour les intimes) pour arriver un premier ravitaillement de Timichi au km 21.

Les pensées que j’ai eu pendant cette première partie ont beaucoup été pour mes proches ; mon épouse tout d’abord qui rêve de se refaire une santé pour pouvoir m’accompagner sur des magnifique trails, mes parents qui m’ont appris à aimer la nature, et à mes amis d’enfance qui m’ont il y a maintenant une quinzaine d’années fait réaliser que je ne pouvais pas continuer de me laisser aller et qu’il fallait que je me reprenne en main (surpoids, inactivité physique.), et mes enfants.

J’ai envie que ces personnes qui comptent pour moi ressentent ce bien être et cette plénitude quand on se retrouve dans une nature somptueuse. Je m’imagine comment je leur raconterai ce que je vois et je film le paysage et les sentiers empruntés dans l’optique de leur raconter le voyage.

D’autre part, je pense beaucoup à la gestion de course ; Evolution de la fréquence cardiaque dans le temps, de la fatigue musculaire (surtout dans les descentes ou j’ai tendance à me laisser emporter par l’enthousiasme) et de rester attentif à mes sensations de faim et de soif. J’ai programmé des alarmes pour boire toutes les 15 minutes et manger un petit peu toutes les 30 minutes.

La deuxième partie du marathon commençait avec 1300m de D+ sur environ 8km. Dès le départ, j’ai trouvé que cela montait beaucoup, mais rapidement je me suis trouvé avec une jeune fille indigène de 8 -10 ans et probablement sa maman qui conduisaient un petit troupeau (7-8 bêtes) de moutons ; elles étaient en sandale et montaient plus vite que moi dans les cailloux. Dans le troupeau il y avait 2 agneaux, 1 blanc et 1 noir. Là j’ai commencé de réfléchir sur notre style de vie, la différence des cultures et la finalité de la vie… Les gens croisés dans ces villages n’avaient pas grand-chose, mais j’avais l’impression qu’ils ne manquaient de rien. Je pense que je vais cogiter pendant un bon moment encore.

Cette longue montée était interminable, et je consultais régulièrement mon altimètre, ce qui m’a éviter d’avoir de faux espoirs lorsque l’on s’approchait de ce qui aurait pu être le col à atteindre. Lorsqu’il restait 450m de D+, je me suis dit que ce n’était que de monter 7 fois depuis le lac jusqu’à mon domicile à Onnens (environ 50m de D+). Et à chaque 50 mètre franchi je décomptais… jusqu’à 3..2..1 Enfin !!

La descente suivante était sur un chemin assez escarpé et il a fallu descendre dans un pierrier ; mais les jambes ont bien ramassé et l’arrivée au ravitaillement du 35ème était vraiment le bienvenu. J’y ai passé une bonne demi-heure et discuté avec des bénévoles locaux. J’étais dans les temps de la barrière horaire et me suis dit que même si elle venait d’être abolie par l’organisation (ils ont dit ; maintenant que vous êtes là, vous n’avez qu’a rentrer, c’est tout droit 😉), il fallait que je m’y tienne, pour l’honneur ! Je suis donc reparti une minute avant la barrière qui était fixée à 9h de course. Il me restait seulement 7.5km à faire en trois heure pour être dans les temps. Facile non ? Bien pas si facile que ça figurez-vous. Les 600 m de D+ (ou 12x 50m) sur 2,5km étaient d’une pénibilité que j’ai rarement (jamais ?) vécu. Il m’a fallu 1 h et 9 minutes pour faire le km 37. Je me rappel m’être assis et me dire que j’avais visé trop haut et que les Alpes et l’Atlas n’étaient pas fait pour moi, que les trails du Jura me convenaient beaucoup mieux. J’ai eu un gros moment de doute pendant un temps, mais en voyant d’autres concurrents également en difficulté, et en discutant un peu avec eux, nous nous sommes encouragés et nous avons rejoint le dernier col. Il me restait alors une heure pour faire 5km de descente ; cela me paraissait faisable, car on m’avait parlé de piste… sauf que dès que c’était possible de quitter la piste pour prendre un raccourci un peu plus accidenté, et bien c’était là qu’il fallait aller ! A 2km de l’arrivée, David m’attendait et il m’a accompagné en m’encourageant sur toute la fin du parcours. C’était précieux d’avoir son aide et je lui en suis reconnaissant ; je n’avais plus à regarder le chrono, je lui avais dit que je voulais finir en moins de 12 heures et il m’a dit qu’il gérait ; J’ai ensuite eu la chance que les premiers de notre groupe n’ont pas eu et qui est le privilège des retardataires, celui d’être encouragé par tout ceux qui sont déjà arrivés ! Merci l’équipe !

Passé la ligne d’arrivée, je me suis dépêché d’aller me doucher et d’aller me faire masser, car un 26 km nous attendais le lendemain ; en temps normal la bière aurait été la priorité, mais là il fallait se nourrir, refaire le sac, et récupérer un maximum ; je me demandais comment je marcherais le lendemain et j’étais préoccupé pour monter sur mon lit superposé, car j’imaginait fort probable que des crampes se manifestent lors des mouvements bizarres nécessaires pour monter sur ce lit muni d’échelons non moins bizarres.

Contre toute attente, pas de crampes et un bon sommeil m’ont permis de me rassurer sur mon état le lendemain matin. En partant, je pensais que c’était fantastique que le corps me permette de recourir ; le premier kilomètre à été le plus difficile, mais plus le chemin avançait et mieux je me sentais. Je n’ai pas vraiment eu de moment difficile durant cette deuxième journée. Je pensais aussi à ne pas trop forcer, car j’avais encore le Brienzerseelauf (34km) à courir la semaine suivante, donc il fallait en garder un peu sous la semelle. Nous traversions beaucoup de villages et je m’en suis mis plein les yeux.

J’ai souvent pensé pendant la course que j’avais une chance inouïe de pouvoir courir dans ces conditions, avec ces paysages, au milieu de ces gens mais aussi de ne pas avoir ressenti de douleur ni au dos ni aux genoux… J’ai une certaine satisfaction de donner tort à tous ceux qui me disait qu’il fallait que j’arrête la course, que ce n’était pas compatible avec mes problèmes de dos.

J’ai aussi ressenti de la reconnaissance pour mon épouse Claudia qui avec ses conseils et son soutien, que ce soit au niveau de la nutrition, de sa tolérance pour mes entrainements et de ses fantastiques massages, est un pilier incontournable de ma vie et de ma réussite sportive. J’ai aussi eu des pensées pour mes coaches de pilâtes Sabrina et Roberta qui on sut me guider pour m’aider à renforcer les parties de mon corps qui étaient nécessaires pour une bonne pratique de la course… Et dans les moment difficile… c’est déjà oublié !

Merci à David, Fabienne, Michèle, Pierre-Laurent, Claudine et André.

Merci aussi à Catherine pour ses encouragements sur le site de l’UTAT que j’ai vu 3 jours plus tard !!

Vivement une prochaine aventure !

 

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