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Au vu des différents reports et annulations de manifestations sportives, j’ai suggéré à la plupart de mes athlètes de se tester sur une distance bien précise.

Etant donné que le virus court toujours, les « USYrunners » aussi !!!

Je vais tout d’abord vous donner quelques précisions, soit :

 

-5km, Emile Durussel : Emile a réalisé de gros progrès cet hiver et réalisé des séances d’entraînement impressionnantes ! Etant donné que son objectif est de décrocher les minimas sur 5000m s/piste pour les Championnats Suisses élites et qu’il n’y a malheureusement pas de course actuellement, Emile m’a proposé de faire une course « test ». Ce jour-là, Emile était vraiment dans un mauvais jour… Il doit encore acquérir un peu d’expérience pour être dans les meilleures dispositions mentales le Jour-J. Le potentiel est là, ça va payer prochainement !

 

10km, Filippo Pisano et Bastien Testaz : Filippo et Bastien avaient pour objectif les CS de 10km à Lugano le 16 mai. En remplacement, je leur ai suggéré un test sur 10km avec moi-même comme lièvre et la présence de Céline Monnard et Nicolas Bize.  C’est parti vers 9h15 pour un aller-retour sur cette fameuse grève… Parfaitement dans le tempo jusqu’au 5ème km (malgré la bise), Bastien va malheureusement connaître des problèmes gastriques vers le 6ème km et va devoir se résoudre à lever le pied. Filippo commence a vraiment être dans le dur entre le 7 et 8ème km mais il s’accroche et réussira à améliorer son record personnel sur cette distance (il a déjà couru plus vite sur le 10km du Lausanne Marathon mais le parcours n’est pas homologué à cause d’un dénivelé négatif trop important).

 

Semi-marathon, Béatrice Dubey : Béatrice avait prévu de courir le semi-marathon de Genève ce jour-là. Du coup, je lui ai conseillé de se tester sur cette distance pour lui donner un objectif. Béatrice avait besoin de reprendre confiance après un automne-hiver assez compliqué suite à quelques bobos et des soucis de santé pour ses parents. Béatrice (bien aidée par son mari Thierry) a réussi une course très encourageante et terminé sans douleurs. C’est de très bonne augure pour la suite !

 

Marathon, Raphaël Ramponi : Raphaël, qui est le frère d’Eve, devait initialement courir le Marathon de Zürich fin avril. Etant donné qu’il avait réalisé une très bonne préparation, je trouvais dommage qu’il ne puisse pas courir de marathon ; il en avait couru juste un en compagnie de sa sœur et il avait vraiment envie de voir ce qu’il était capable de réaliser sur cette distance. Du coup, je lui ai aussi conseillé un test sur un parcours que je lui avais concocté. Raphaël a parfaitement écouté mes conseils sur les allures pour les premiers kilomètres de course et il a été admirable dans les derniers kilomètres interminables d’un marathon…

 

Je vous laisse maintenant découvrir les récits très différents des protagonistes en débutant par la distance la plus courte pour finir par les 42,195km mythique du MARATHON.

 

 

 

                                                                                                                                             Stéphane Heiniger

 

 

 

 

 

Emile : 5000m 25.04.2020

 

La forme était plus que présente sur les dernières séances d’entrainement. Malheureusement, il n’y avait toujours aucune possibilité de pouvoir courir en compétition. C’est pourquoi nous avions décidé avec Stéphane de faire un 5km route autour du complexe de l’USY.

 

RDV donc un samedi matin de fin avril à 10h au stade. Nous avions recruté 2 lièvres (Gilles Vaucher et Jonathan Gyuriga) en plus de Stéphane pour pouvoir m’aider à courir sous les 15min30 (objectif fixé). 2 cyclistes étaient aussi de la partie (Florian Gudit et Dimitri Durussel) pour assurer un passage non-encombré sur le bitume.

Nous étions persuadés qu’il était possible de courir sous l’objectif fixé au vu des bonnes séances réalisées ces derniers jours. Après un échauffement de groupe, le test peut commencer. 1er km en 3:06 avec de mauvaises sensations après quelques mètres. 2ème km en 3:05. A l’entame du 3ème km le test devient très dur et il faut déjà se faire à l’idée… Les lièvres se relayent quand même pour essayer de redonner un peu de vitesse, mais rien y fait. Le 5km test se termine avec un chrono de 16min20 qui est le moins bon chrono réalisé, à la plus grande déception.

Un gros jour sans.

Remerciements aux lièvres et aux cyclistes d’avoir participé au test.

 

Emile Durussel

 

 

 

Filippo et Bastien : 10000m:  03.05.2020

 

Dans chaque difficulté il y a une opportunité

 

Il ne faut pas avoir peur, je ne crois pas dans l’échec.

Chaque phase et chaque étape de la vie, et de ce que nous faisons de celle-ci, est une source d’apprentissage perpétuelle.

 

On n’échoue jamais vraiment, on apprend, on comprend, on élabore, on analyse, même dans la réussite, mais surtout dans les moments difficiles.

Je pense même que ces moments difficiles peuvent être source d’introspection et d’évolution si on sait les métaboliser et les transformer pour devenir des personnes meilleures.

L’homme cherche perpétuellement à se retrouver face à soi-même et dans la difficulté grandit.

Je lisais aujourd’hui un article sur un gardien d’un refuge qui disait que depuis qu’ils ont limité le Wi-Fi dans leur refuge les gens ont recommencé à discuter entre eux et à chanter après le souper.

 

C’est ça l’opportunité dans ce que nous croyons être une difficulté.

 

C’est comme la définition d’un lieu sûr.

Qu’est-ce que c’est un lieu sûr au juste ? Votre maison ? Ou bien un autre espace physique ou mental ou chacun d’entre nous peut se sentir « chez soi » ?

Un lieu sûr peut être une paire de chaussettes sèches après une journée de marche, un gourde d’eau fraiche par une journée torride, un café avec un bon livre, un repas entre amis, la photo d’un être cher dans votre portemonnaie.

Un lieu sûr peut être simplement un lieu réconfortant ou se retrouver soi-même, non seulement un lieu physique mais aussi et surtout un lieu de pensée.

Essayons des prendre les escaliers au lieu de l’ascenseur, faisons-le souvent et on s’aperçoit que l’impossible devient possible que « le difficile » devient « le normal » l’échelon pour passer au stade supérieur.

C’est comme ça qu’on change de perspective et que l’on progresse, un pas à la fois.

Pour progresser faut rendre l’insupportable en supportable, le difficile en facile, un pas à la fois, une condition nécessaire pour gravir les montagnes, la montagne de la vie.

L’inconfort nous déstabilise et nous fait peur mais si on se laisse le temps on peut l’apprivoiser, apprendre à le relativiser et votre tente au milieu de la montagne peut devenir le plus bel endroit ou admirer le monde qui se déroule devant vous.

 

Ce week-end on a fait un test sur 10 km, j’ai tout donné, tant appris et réalisé.

Merci beaucoup à toutes les personnes qui de près ou de loin ont participé à cette belle matinée.

 

Ce qui reste ce sont les émotions qu’e l’on a éprouvée.

 

J’espère à tout bientôt.

 

Soyez courageux

 

Où les yeux ne peuvent pas voir le cœur peut ressentir.

 

Filippo Pisano

 

 

 

Béatrice : Semi- marathon : 10.05.2020

Après une blessure qui m’a stoppée l’hiver passé, Stéphane m’a conseillé de m’inscrire au semi-marathon de Genève, un  parcours plat, parfait pour une reprise.
Comme toutes les courses, ce semi-marathon a été annulé à cause du Coronavirus. Je décidai donc avec Stéphane de continuer les plans d’entraînement comme si la course allait avoir lieu pour garder la motivation et retrouver la forme.

Le 10 mai, jour du « vrai « semi-marathon je l’ai donc fait avec l’aide de Thierry et j’ai choisi le parcours du Fyne.
Pas évident du tout sans l’effet course, tu cours dans le calme, les oiseaux chantent, des cyclistes te saluent d’un « Bonjour Madame! ».

J’ai failli me télescoper dans un virage avec un coureur qui arrivait en sens inverse.

Pas de ravitaillements, t’as l’impression d’être hors du temps : t’es dans une course, mais elle n’existe pas, les gens autour de toi se promènent détendus et toi tu transpires! 😓

T’es content de franchir la ligne d’arrivée, mais il n’y a rien, aucune réaction, pas de bravo, pas de hautparleurs, tout est calme et le monde continue à tourner comme si rien ne s’était passé.
Chouette défi, c’est différent et c’était bien d’avoir un but pour retrouver la forme et tester mes blessures.
Je recommande! ☝️😜

 

Béatrice Dubey

 

 

 

Raphaël: Marathon :  03.05.2020

 

L’aventure commence en janvier 2020 alors que débute ma préparation pour le marathon de Zürich, prévu fin avril.

 

Je décide de prendre contact avec Stéphane Heiniger, afin de lui demander s’il serait d’accord de me préparer un plan d’entrainement en vue de mon futur objectif. Ce dernier n’hésite pas une seconde et me répond par la positive !

 

Je commence donc à suivre le superbe plan d’entraînement généreusement préparé par Stéphane. C’est avec son soutien et ses encouragements tout au long de ma préparation que ma motivation ne fera que croître au cours des semaines. En effet, il a su me conseiller de façon très précise tant sur les questions de ravitaillement que sur les questions plus techniques (FC max, progression avec les courses à intervalles, etc.). Au début de ma préparation, nous nous étions donc fixé un objectif de 3h45 pour réaliser le marathon de Zürich.

 

Avec l’arrivée du COVID-19 et l’incertitude quant au report du marathon, Stéphane a su faire preuve d’adaptation et a modifié mon plan d’entraînement. Quelques semaines plus tard, il vient vers moi avec une idée très ingénieuse: comme le marathon de Zürich n’aura pas lieu ce printemps, il me propose de réaliser un marathon challenge.

Mais qu’est-ce donc? L’idée était de tester ma bonne préparation physique, sur une distance de marathon avec un parcours créé spécialement pour moi dans la région. J’ai tout de suite accepté cette proposition et, de cette idée, va naître le tout premier « Marathon Challenge du Nord Vaudois ». Il ne me restait alors plus qu’à trouver une personne d’accord de me suivre à vélo pendant tout le marathon afin de me ravitailler. Stéphane me propose également de me rejoindre pour courir à mes côtés les 15 derniers kilomètres.

 

Le jour J, le 3 mai 2020:

Départ 8h00 de la Poissine direction les terrains de tennis de Cheyres allé et retour! Les conditions météorologiques étaient idéales pour atteindre mon objectif. Les 32 premiers kilomètres se sont déroulés assez facilement, même avec de l’avance par rapport aux temps fixés par Stéphane pour atteindre l’objectif. Je me sentais alors très en forme grâce aux bénéfices des longues semaines de préparation.

La barre des 30 kilomètres s’est ensuite fait ressentir, jambes lourdes et quelques nausées, mais heureusement Stéphane et Filippo m’ont rejoint quelques kilomètres avant et cela m’a boosté pour aller au bout de mon objectif. Ils ont vraiment su m’encourager et me transmettre leur énergie et leur motivation pour finir ces derniers kilomètres très compliqués. C’est main dans la main avec Stéphane que nous avons atteint la ligne d’arrivée avec à la clef un objectif rondement mené: temps final 3h40’45’’.

 

Je te tiens à remercier très sincèrement Stéphane, pour sa générosité, ses encouragements, sa bonne humeur et son professionnalisme. Grâce à lui, j’ai pu vivre une aventure unique et magique et atteindre mon objectif sans bobo ! Merci Stéphane !

 

Je veux également remercier Filippo d’avoir couru à mes côtés et pour tous les gentils mots d’encouragement qui m’ont grandement aidé !

 

Et pour finir je remercie également ma sœur, Eve, et ma compagne, Isaline, qui m’ont suivi à vélo sur l’entier du marathon ! Elles sont su insuffler la bonne humeur tout le long de la course, m’encourager et me ravitailler à de très nombreuses reprises !

 

Raphaël Ramponi

 

 

 

 

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