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Elle avait prévu de courir le semi de Genève qui a été reporté en 2021 comme de nombreuses courses de ce printemps covidien.

Au travers de ses lignes on peut ressentir le courage de croire en soi malgré la peur, l’envie de tenter malgré la défaillance probable.

Ne pas penser que c’est impossible mais travailler dur pour atteindre ses rêves que l’on présumait inatteignables c’est le conseil qu’elle nous transmet.

Ces derniers mois on été difficiles psychologiquement pour beaucoup, le virus a installé souvent la peur et la méfiance dans les esprits des gens.

Pour la peur et la méfiance il n’y a pas de médicament, seul l’amour, l’écoute, la confiance et le partage peuvent guérir cela.

 

L’impossible est la limite que notre esprit nous impose, alors montrez-lui que c’est possible, qu’il en est capable et l’horizon va soudainement s’agrandir.

 

Bonne lecture

 

 

Quand l’impossible devient possible !

 

Et si tout était une question de confiance, quand on a confiance on y croit.

 

La course à pieds ?

 

Avant de rencontrer Filippo, c’était pour moi un vague souvenir des 4 kilomètres de Lausanne que j’avais fait étant petite.

Il m’arrivait (très occasionnellement) d’aller faire un petit footing parce que j’avais comme objectif d’aller faire une longue randonnée et je me disais que ça faisais un bon entrainement. Point barre.

 

Mon sport, ma passion, c’est l’équitation ! Demandez moi de monter un cheval sans selle et sans brides –  pas de problème…  mais courir 10 kilomètres – problème.

 

Alors quand j’entendais les amis de l’USY raconter leurs exploits sportifs, leurs objectifs, «Je vais faire les 10 kilomètres de Lausanne», « j’ai fait un semi-marathon », « Je vais faire un marathon » etc, etc….

Je me disais « Whaouuuu comment ils font ?? » 10 kilomètres me semblait déjà tellement long et difficile, alors 21 km ou encore 42km… Pas pour moi !

 

De fil en aiguille, à force d’aller voir les courses, encourager Filippo et toute l’équipe, je me suis dite qu’il fallait que je m’inscrive à une course moi aussi, que je vois ce que ça fais de courir.

 

A l’époque j’habitais Saint-Prex, c’était la dernière étape du tour du pays de Vaud et l’idée de courir dans mon village me plaisait bien (au cas où je serais au bord de l’évanouissement, je pourrais toujours rentrer chez moi, sait-on jamais).

 

Le 14 septembre 2016, je me suis avancée sur ma première ligne de départ et j’ai bouclé les 8.6 km en 56.08 avec les fourmis  dans les jambes et le gout de sang dans la bouche.

 

Le virus à du me mordre parce que j’ai suivi avec un 10 kilomètres, puis un deuxième, toujours autour des 1h06 – 1h04 env.

 

Courir 10 kilomètres, c’était vraiment un exploit pour moi, je ne m’imaginais pas faire plus.

 

Mais bon, le dépassement de soi, ça fait toujours du bien, et une petite piqure de rappel de temps en temps n’a jamais fait de mal à personne (enfin façon de parler).

 

Alors pour mes 30 ans, je me suis lancée dans mon premier semi-marathon, la Stralugano en mai 2019.

M’imaginer courir durant 21km était vraiment quelque chose d’impossible et je ne savais pas comment j’allais réussir à aller au bout.

 

Pour me laisser une chance et parce qu‘on a rien sans rien, j’ai commencé des entrainements réguliers, chose qui m’était complétement inconnue jusqu’alors. 3x par semaines avec des entrainements spécifiques, des sorties longues et des footings.

 

Et grâce au soutien et à l’aide de Filippo, j’ai franchi la ligne d’arrivée en 2.08.26 alors que le temps visée était plutôt de 2h15 et j’ai réalisé ce qui pour moi avait toujours été impossible, courir 21km !!

 

Souvent on se met des barrières, des limites dans notre tête et c’est vrai qu’une fois qu’elles sont là, ancrées, il est dur de les enlever, mais pourtant avec un peu de volonté et de persévérance, on peut faire tomber toutes les portes qu’on croyait fermées à double tour.

Mais c’est un travail de chaque moment et on retombe vite dans nos fausses croyances.

 

Ainsi quand Filippo m’a dit en mai 2020, « tu es prête pour faire un semi en moins de 2 heures » j’ai rigolé jaune.

 

Mais il était tellement convaincu et convainquant, que je lui ai dit qu’on pouvait essayer.

 

Et c’est comme cela, qu’une fois de plus, j’ai fait tomber les barrières que je m’étais construite, j’ai couru 21 kilomètre en 1 heure 57 !

 

Alors, si vous croyez que c’est impossible, fermez les yeux, respirez et … courrez.

 

Vous verrez que l’impossible devient possible car l’impossible n’existe pas.

 

 

 

Elodie Ochsenbein

 

 

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